mercredi 16 janvier 2013

Le vélo : déclaration naïve

J'aime faire du vélo. Je trouve qu'il s'agit du meilleur mode de déplacement en ville.
De manière comparative, et négative, je peux dire que je le préfère aux autres modes urbains de déplacement :
- il est moins lent que de marcher, et permet donc d'avoir un rayon de circulation la plupart du temps approprié à la vie en ville
- je n'ai pas de temps d'attente avant de le prendre, et je n'ai pas besoin de surveiller des horaires
- je ne suis pas serrée contre les autres passagers
- il coûte moins cher qu'une voiture - et en achat et en entretien
- je ne dépends de personne

Mais je l'aime aussi en lui-même. Quand je suis sur un vélo, je me sens libre. Libre de prendre le chemin que je veux, libre de me perdre ou d'essayer des nouveaux itinéraires, libre de partir quand je veux. Quand je vais d'un endroit à l'autre, il me donne l'occasion de me changer les idées, éventuellement en chantant à tue-tête. Il me permet de faire de l'exercice régulier et plutôt doux, ce qui n'est pas un petit luxe lorsque l'on habite en ville. Et surtout, je me sens vivante : j'entends ce qu'il y a autour de moi, j'apprécie selon que je suis dans une rue bruyante ou calme, je sens les odeurs des saisons et des choses.
Et puis, cela peut sembler trivial, mais à chaque fois que je me laisse descendre le long d'une pente, je me dis que j'avance par la seule force de la gravité, et je trouve cela fantastique. Et quand je gravis, parfois péniblement, une côte, j'ai cette pensée qui me vient, selon laquelle je suis en train d'engranger de l'énergie, pour quand je descendrai.

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